vendredi 26 octobre 2007

La vraie rupture, c'est le partage des richesses !


Sarkozy invoque la justice et l'egalité pour déclarer la guerre aux salariés. Son nouveau "contrat social" n'est qu'un programme de démantelement des acquis sociaux. La patronne du medef, Laurence Parisot, salue "un projet fondateur qui redessine un modèle social à la hauteur des enjeux sociaux" ! Elle comprend bien qu'il donne entière satisfaction au patronat.


  • Cheminots, fonctionnaires, salariés du privé, chômeurs, malades : mauvais coups pour tous.
Supprimer un fonctionnaire sur deux en finir avec le statut de ceux qui resteront, c'est détruire le service public et imposer l'obsession de la rentabilité financière au mépris des fonctionnaires comme des usagers. Dans le privé, la fin du CDI, la liberté de licencier pour les patrons et l'obligation pour les chômeurs d'accepter n'importe quel emploi sous peine de se voir supprimer les allocations chômage, c'est liquider l'essentiel des droits qui protègent collectivement les salariés pour lui substituer le contrat qui soumet le salarié au bon vouloir des employeurs .

La franchise médicale coûterait 850 millions aux malades, approfondirait encore plus les inégalités devant la maladie entre ceux ayant les moyens de payer ces sommes restant à leur charge et les autres. Surtout, elle briserait la solidarité de la protection sociale, où "chacun cotise selon ses moyens et se soigne selon ses besoins".

Après les 15 milliards de cadeaux fiscaux aux plus riches, l'injustice viendrait du déficit des régimes speciaux qui greverait de 6 milliards le budget ! De qui se moque-t'on? La vraie raison est ailleurs : ils veulent liquider les régimes speciaux pour porter à 41 ou 42 annuités le calcul des retraites et passer à 61,62 ou davantage l'âge de droit à départ à la retraite pour tous.

Jamais la destruction d'acquis sociaux pour une partie des salariés n'a améliorié la situation des autres. Bien au contraire, ce sont les avancées gagnées par les secteurs les plus mobilisés ( congés payés, salaires, durée du travail etc) qui ont ensuite beneficié à toutes et à tous !

  • Sortir de la misère, du chômage et de la précarité, c'est possible, préserver et étendre nos droits sociaux, c'est possible !
Augmenter de 300 euros nets tous les salaires, et aucun minima social inférieur à 1500 euros net . En 25 ans, la part des salaires dans les richesses crées a baissé de 10%. Cela représente près de 170 milliards qui sont passés chaque année des poches des salariés à celles des patrons !

Sarkozy veut détruite les régimes speciaux pour mieux s'attaquer à la retraite de tous les salariés. Il mine le droit à la santé et l'assurance maladie à coups de franchises. C'est toute notre protection sociale qui est menacée !

Les 20 milliards d'exonérations de charges patronales par an doivent être supprimées comme doivent être récupérées les cotisations patronales impayées. L'Etat doit regler sa dette envers la Sécurité Sociale. De plus, augmenter les salaires de 300 euros, ce sont plus de 55 milliards qui iraient dans les caisses de retraite, de l'assurance maladie ou de l'assurance chômage ! 100 000 chômeurs de moins, c'est 1 milliard d'euros en plus pour la Sécu !



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