dimanche 28 octobre 2007

L'Amendement de la honte !

Encore une belle image donnée de la France à l'étranger. Après les remarques désobligeantes de Sarko envers Merkel, après le discours de Sarko sur l'Afrique, après le copinage avec le guerrier Bush laché de partout y compris dans son propre camp, après les déclaration de va-t-en-guerre signées Kouchner, voici un nouveau chapitre de la belle histoire de la déterioration profonde de notre image à l'international... l'amendement Mariani.

Le New York Times en guerre contre les tests ADN

NOUVELOBS.COM | 23.10.2007 | 11:13

Dans un éditorial très virulent, le quotidien américain dénonce un projet de loi sur l'immigration "abject", qui utilise des méthodes qui rappellent celles des nazis.

Le New York Times part en guerre contre le projet de loi sur l'immigration de la France, qualifié d'"abject", qui introduit des tests ADN "comme fondement potentiel pour l'exclusion de familles immigrées cherchant à retrouver leurs parents qui vivent en France".
Dans un éditorial très virulent publié dimanche 21 octobre, le quotidien américain insiste sur le fait que l'utilisation de la génétique peut se révéler utile seulement "pour déterminer la culpabilité et l'innocence en matière criminelle", mais n'a "aucune place légitime au sein du droit de l'immigration". Le journal s'étonne que la France ne se souvienne pas des leçons imposées par son histoire. "En effet, rappelle le NYT, les premières notions de pseudo-science du 'sang' ont été introduites dans le droit français sous l'Occupation, par les Nazis et leurs collaborateurs de Vichy, avec les conséquences tragiques que l'on connaît".


Le NYT interpelle Sarkozy

S'il souligne que l'opposition à l'amendement sur les tests ADN a réuni des politiques de "centre-gauche", comme "des membres de la majorité de centre-droit encore pourvus de principe", le New York Times est choqué que les politiques français se soient contentés de "modifications d'ordre sémantique", qu'il juge largement insuffisantes.

Pour finir, le journal s'adresse directement au président français, "qui aurait pu à n'importe quel moment intervenir pour empêcher ce projet de loi, et en a encore la possibilité", mais qui "ne l'a jamais fait." Et conclut par cet appel, on ne peut plus clair : "Nicolas Sarkozy veut être considéré comme un homme d'Etat. Qu'il agisse en tant que tel".

vendredi 26 octobre 2007

La vraie rupture, c'est le partage des richesses !


Sarkozy invoque la justice et l'egalité pour déclarer la guerre aux salariés. Son nouveau "contrat social" n'est qu'un programme de démantelement des acquis sociaux. La patronne du medef, Laurence Parisot, salue "un projet fondateur qui redessine un modèle social à la hauteur des enjeux sociaux" ! Elle comprend bien qu'il donne entière satisfaction au patronat.


  • Cheminots, fonctionnaires, salariés du privé, chômeurs, malades : mauvais coups pour tous.
Supprimer un fonctionnaire sur deux en finir avec le statut de ceux qui resteront, c'est détruire le service public et imposer l'obsession de la rentabilité financière au mépris des fonctionnaires comme des usagers. Dans le privé, la fin du CDI, la liberté de licencier pour les patrons et l'obligation pour les chômeurs d'accepter n'importe quel emploi sous peine de se voir supprimer les allocations chômage, c'est liquider l'essentiel des droits qui protègent collectivement les salariés pour lui substituer le contrat qui soumet le salarié au bon vouloir des employeurs .

La franchise médicale coûterait 850 millions aux malades, approfondirait encore plus les inégalités devant la maladie entre ceux ayant les moyens de payer ces sommes restant à leur charge et les autres. Surtout, elle briserait la solidarité de la protection sociale, où "chacun cotise selon ses moyens et se soigne selon ses besoins".

Après les 15 milliards de cadeaux fiscaux aux plus riches, l'injustice viendrait du déficit des régimes speciaux qui greverait de 6 milliards le budget ! De qui se moque-t'on? La vraie raison est ailleurs : ils veulent liquider les régimes speciaux pour porter à 41 ou 42 annuités le calcul des retraites et passer à 61,62 ou davantage l'âge de droit à départ à la retraite pour tous.

Jamais la destruction d'acquis sociaux pour une partie des salariés n'a améliorié la situation des autres. Bien au contraire, ce sont les avancées gagnées par les secteurs les plus mobilisés ( congés payés, salaires, durée du travail etc) qui ont ensuite beneficié à toutes et à tous !

  • Sortir de la misère, du chômage et de la précarité, c'est possible, préserver et étendre nos droits sociaux, c'est possible !
Augmenter de 300 euros nets tous les salaires, et aucun minima social inférieur à 1500 euros net . En 25 ans, la part des salaires dans les richesses crées a baissé de 10%. Cela représente près de 170 milliards qui sont passés chaque année des poches des salariés à celles des patrons !

Sarkozy veut détruite les régimes speciaux pour mieux s'attaquer à la retraite de tous les salariés. Il mine le droit à la santé et l'assurance maladie à coups de franchises. C'est toute notre protection sociale qui est menacée !

Les 20 milliards d'exonérations de charges patronales par an doivent être supprimées comme doivent être récupérées les cotisations patronales impayées. L'Etat doit regler sa dette envers la Sécurité Sociale. De plus, augmenter les salaires de 300 euros, ce sont plus de 55 milliards qui iraient dans les caisses de retraite, de l'assurance maladie ou de l'assurance chômage ! 100 000 chômeurs de moins, c'est 1 milliard d'euros en plus pour la Sécu !



jeudi 25 octobre 2007

Ensemble, nous serons plus fort !!!



N'en n'avons nous pas assez d'avaler des couleuvres depuis des années?
Cela fait des decennies que ceux qui sont au pouvoir nous mentent et tentent de nous faire prendre des vessies pour des lanternes. Avec l'aide des medias, cette formidable machine à formater les esprits, ils ne cessent de vouloir opposer les français entre eux selon la bonne vieille technique du "diviser pour mieux régner" comme par exemple sur la question des régimes speciaux de retraite, alors qu'il est tout à fait contre-productif de se jalouser les miettes que le voisin à encore...

La France est prospère, il y a beaucoup d'argent, ne croyez pas les salades que l'on tente de vous enfoncer dans le crâne au JT de TF1. Ce qui est indigne, c'est que seule une petite minorité accapare l'essentiel des richesses du pays a son profit, et que la majorité silencieuse que nous sommes, elle, doit toujours se serrer davantage la ceinture. S'il n'y avait pas d'argent dans les caisses, pourquoi Sarkozy a t'il offert 15 milliards de cadeaux fiscaux aux plus hauts revenus avec son fameux bouclier fiscal, hein?Faut arrêter de prendre les gens pour des imbeciles !!!

Sarkozy, c'est un robin des bois inversé : il prend aux pauvres pour donner aux riches, à ceux qui ont déjà beaucoup. Après, il vient nous expliquer qu'il faut travailler plus pour gagner moins, qu'il faut payer des franchises medicales pour combler le trou de la Sécu alors que l'Etat doit des milliards à la Sécurité Sociale et que, par ailleurs, via les exonérations de charges patronales, ce sont des dizaines de milliards de manque à gagner tous les ans pour la Sécu. Tout le monde peut cotiser 37,5 ans et partir à la retraite à 60 ans, refusez de laisser grignoter vos droits !!!!

Le trou de la Sécu est purement virtuel, que l'Etat et les patrons paient ce qu'ils doivent à la Sécurité Sociale, et elle se retrouvera en excedent !!! Pour ma part, je refuse catégoriquement de faire le moindre sacrifice suplémentaire. Y'a de l'argent, qu'on ne vienne pas me dire le contraire, on doit imposer sa redistribution, point barre. Et si cela ne peut se faire par des moyens démocratiques, cela devra se faire par la force.

Nous sommes des dizaines millions à souffrir des inégalités dans la société, des discriminations, de la précarité, des bas salaires, des conditions de vie deplorables, du mal-logement, de l'entrave aux soins etc.
Quand allons-nous prendre conscience qu'unis et déterminés, nous sommes une force capable de transformer la société? Prenons les armes et faisons rendre gorge à toute cette clique de profiteurs qui nous asservissent ! Vive la Révolution, pour un monde meilleur, plus juste !


lundi 22 octobre 2007

Souvenirs de la Manif du 18 Octobre

Non décidemment, le Gouvernement ne nous fera jamais avaler ses salades ! Dans une ambiance joyeuse mais déterminée à faire respecter nos droits à la retraite à 37,5 années de cotisations pour tous, les salariés et les militants de la CGT defilent dans les rues dans une belle demonstration d'unité et de fraternité dans les luttes...

jeudi 4 octobre 2007

Le Régime Special des Cheminots n'est pas "indigne" !

Le programme Sarkozy, c'est la régression sociale pour tous : la remise en cause de la durée du travail, le flicage des chomeurs, des mesures pour faciliter les licenciements, des contrats de travail plus précaires, l'expulsion des immigrés après les avoir mis à la disposition des patrons qui les exploitent, le recours à l'assurance privée pour la dépendance, et bien sûr la remise en cause des régimes speciaux .

Ce qui est indigne, ce sont les 15 milliards d'€ de cadeaux fiscaux pour les plus riches et les profits records des entreprises. Ce qui est indigne, c'est de ne pas vouloir imposer une juste répartition des richesses pour permettre à tous de vivre dignement !

LE PROBLEME N'EST PAS LE VIEILLISSEMENT DE LA POPULATION,
MAIS LA REPARTITION DES RICHESSES !

D'ici à 40 ans, le nombre de personnes de plus de 60 ans aura doublé. Et alors? C'etait déjà le cas au cours des 40 dernières années ! Ce n'est pas le rapport entre les actifs et les retraités qui compte, mais la part des richesses que l'on consacre aux retraites.

Produit intérieur Brut (PIB)

En 1960

En 2007

En 2040

Richesse produite en France (PIB)

750 Milliards d’ €

1500 Milliards d’€

3000 Milliards d’€

Part du PIB consacrée aux retraites

5%

12%

18%


Comme le montre le tableau, ce qui va se passer dans les 40 ans à venir correspond à ce qui s'est passé les 40 dernières années. Il n'y a donc pas de "choc démographique" Pour maintenir la retraite à 60 ans avec 37,5 années de cotisations pour tous, il faudrait, en 2040, consacrer 18% de la richesse nationale aux retraites. Même avec un actif pour un retraité, c'est tout à fait possible avec l'augmentation de la productivité !

En clair, il est exact qu'il y aura plus de bouches à entretenir, mais le gâteau sera plus gros ! En 2006, l'INSEE estimait que l'equilibre des retraites ne coûterait que 0,7% en plus du PIB d'ici 2020, soit quasiment rien !

  • Les métiers des Cheminots sont encore pénibles, même s'ils ne sont pas les seuls
Sarkozy dit que les métiers des Cheminots ne sont plus pénibles. C'est faux. La fin des machines à vapeur ne signifie pas la fin de la pénibilité. 120 000 cheminots travaillent en horaires décalés et la course à la productivité et le stress sont présents comme dans beaucoup d'entreprises du privé. Tous les cheminots qui travaillent en horaires décalés devraient pouvoir partir avant 55 ans. Nous revendiquons le retour aux 37,5 annuités de cotisations pour tous, public et privé !

  • Les Cheminots n'ont pas de meilleures retraites que dans le privé...
En 2006, la pension de retraite moyenne des cheminots était de 1675€ . Dans le privé, elle est de l'ordre de 1713€. A la SNCF, pour pouvoir beneficier d'une retraite à taux plein ( 75% du salaire liquidable) à 55 ans, il faut 37,5 années de cotisations. Compte tenu de l'âge de plus en plus tardif d'entrée à la SNCF, peu de cheminots partent avec une retraite complète. Il faudrait pour cela être entré à la SNCF à 18 ans ! En 2006, les départs en retraite se sont faits avec 33,4 années de cotisations.

  • ...Mais celles du Privé devraient fortement baisser
En 1993, le privé est passé de 37,5 années de cotisations à 40 ans et le calcul de la retraite des 10 meilleures années aux 25 meilleures années. Ce qui aura pour effet, à terme, de faire baisser les pensions du privé de 20% d'ici 2040 !

  • La SNCF cotise davantage que les autres entreprises pour les retraites
Si la Sécurité sociale et les caisse de retraite n'existaient pas, les salariés toucheraient un salaire brut. C'est bien la preuve que les cotisations font partie du salaire. A la SNCF, en échange de salaires plus bas que dans le privé, l'entreprise cotise 12 points de plus que les autres entreprises et les salariés 4 points de moins. Au nom de la concurrence, la direction aimerait bien baisser sa contribution qui n'empêche pourtant pas la SNCF de faire des benefices.

  • Travailler plus longtemps pour toucher moins !
Le Gouverenement dit qu'il veut appliquer aux cheminots la réforme des retraites appliquée à la fonction publique. Aujourd'hui, le mode de calcul de la pension est le suivant :

Pension = (N/37,5) x 75% = % du salaire liquidable ( traitement + PFA + prime de travail )
N = nbre d'années de cotisations.

Demain, si on applique ce qui se passe dans la fonction publique, la durée passe à 40 ans et il faut appliquer une décote par année manquante dont le taux augmente chaque année. D'ici 2015/2020, elle sera de 5% par année manquante dans la limite de 5 ans.
Pension = ((N/40) x 75%) x (1 - 5% x A ) A = nbre d'années manquantes dans la limite de 5 années.

Avec une décote de 5% par année manquante, la retraite serait la suivante en fonction du nombre d'années de cotisations :


Pension en % du salaire liquidable


Avec le régime actuel en partant à 55 ans

Avec le régime fonction publique en partant à 55 ans

Avec le régime fonction publique en partant à 60 ans

Cas d’un agent rentré à 20 ans

70%

49%

75%

Cas d’un agent rentré à 25 ans

60%

42 ,18%

49,2%

Cas d’un agent rentré à 30 ans

50%

35%

42%


Les Chiffres parlent d'eux-mêmes : pour la plupart des cheminots, notamment les plus jeunes, il faudra travailler 5 à 10 ans de plus pour ésperer une retraite équivalente à celle d'aujourd'hui. Sans compter les annonces d'un nouvel allongement des durées de cotisation : 41, 42 ou 45 ans. Plus que jamais, il faut mettre un coup d'arrêt à cette regression sociale .



mercredi 3 octobre 2007

Interview d'Evo Moralés, Président de la Bolivie

Evo Moralès est le premier Président bolivien d'origine amérindienne.

"Il faut donner le pouvoir au peuple"


Le terrorisme peu-t'il détruire la démocratie?

EM : Le terrorisme ne détruira jamais la démocratie du moins pas en Amérique du sud. La démocratie est très profondement ancrée chez nous. En Bolivie, Beaucoup de gens sont morts avant que nous n'obtenions le suffrage universel en 1952, et maintenant, les gens sont en train de mourrir à cause de l'Assemblée constituante. Rendez-vous compte qu'avant 2003, le réferendum, procédure très démocratique, n'existait pas en Bolivie, Pourtant, c'est ça la démocratie, c'est bien plus qu'un vote.

Quel est le problème majeur de la démocratie?

EM:
Les majorités et les minorités parce que, souvent, les minorités ne peuvent pas accepter ce que veut la majorité. Ces régles n'existent pas dans la tradition indienne. Elles ont été inventées par l'Occident. Dans notre culture, les décisions se prennent par consensus, et quand on commence à s'intéresser aux petits groupes, le consensus est détruit.

"Le Capitalisme est le pire ennemi
de la Démocratie"


Est-ce que les elections suffisent à créer la démocratie?


EM: C'est important, mais pas suffisant. Ce qui est vraiment important, c'est de donner le pouvoir au peuple. Avant, le pouvoir était concentré entre les mains d'un seul homme, le roi, puis, il est passé à la noblesse, à l'église, et finalement à l'oligarchie. Maintenant que le peuple est souverrain, les élections sont importantes, mais ne sont pas la seule solution.


Les femmes sont t'elles plus démocrates que les hommes?


EM: Les deux sont complémentaires.Dans les faits, les femmes sont souvent mises de côté, ce qui est un vrai désastre pour l'humanité.

La démocratie est t'elle un bon système?

EM:
Oui, parce qu'une dictature ne peut jamais être bonne.

Comment la démocratie peut-t'elle profiter à tout le monde?

EM: Par la redistribution de l'argent et des richesses. Elle peut servir à tous, si les droits et les devoirs sont les mêmes pour tous. La descrimination doit être eliminée, ainsi que le mépris et la haine. En Bolivie, cela implique d'arrêter de discriminer les indiens.

Qu'est-ce qui vous pousserait à faire la Révolution?

EM:
Nous avons déja commençé en Bolivie. Mais notre Révolution est une transformation pacifique et démocratique. L'important, c'est que le peuple ait le droit de décider de sa situation économique, sociale, politique, et culturelle. Et ce changement doit être réalisé rapidement.

La démocratie peut-t'elle résoudre le problème du changement climatique?

EM:
Tout à fait. Les indiens vivent en paix non seulement avec les autres êtres humains, mais aussi avec la mère nature, la déesse Patchamama. La démocratie, ajoutée au mode de vie des indiens, peut résoudre le changement climatique. Nous devons apprendre à vivre en communauté, ensemble et d'une manière décente. Vivre bien, ce n'est pas la même chose que vivre mieux. parce que vivre mieux, implique que d'autres vivent moins bien. Ici, en Amérique du sud, les personnes illétrées sont considérées comme des ignorants, et personne ne s'intéresse aux traditions orales. Si nous nous attachons à vivre bien plutôt que de vivre mieux, peut-être pourrons-nous résoudre le problème de notre écosystème. Pour cela, il faut changer les politiques économiques. Le capitalisme est le pire ennemi de la vie, donc de l'humanité .

mardi 2 octobre 2007

Mon engagement militant.

Aujourd'hui, après avoir longtemps tergiversé sur le sens à donner à ma vie, j'ai pris une decision. J'ai décidé de m'engager dans le militantisme politique en adhérant à une organisation, la LCR, dont je partage les convictions et le combat en faveur d'une juste redistribution des richesses, pour la défense des services publics, le code du travail, et l'amélioration des conditions de vie de toute la population.

Par cet acte fort, j'entend concrétiser les idées et les valeurs de gauche que j'ai toujours partagé et que j'ai envie de porter haut. Pour faire barrage aux projets funestes de la droite et marquer mon opposition résolue aux regressions sociales qui se préparent. Mais aussi pour ne pas rester seul et isolé et me retrouver parmis des gens qui vivent les mêmes galères que moi ( 4 ans de CDD à la SNCF, jamais connu d'emploi pérenne à bientôt 32 ans ) et avec qui partager mes idées dans le combat et les luttes sociales.

Avec l'election de Nicolas Sarkozy il y'a 5 mois, les nuages noirs se sont accumulés au dessus de nos têtes. Le candidat du MEDEF prépare la revanche des puissants sur 60 ans de conquêtes sociales dont certains en ont payé le prix de leur vie ou par la prison, et qui se retourneraient dans leur tombe de voir combien elles sont petit à petit remises en cause ! L'urgence sociale est là, par la grève et par les luttes, nous devons rendre coup pour coup à chaque attaque, à chaque mauvais coup de ce Gouvernement antisocial.
Si nous le laissons faire, Nicolas Sarkozy transformera la France en état sous-developpé ou seul une petite minorité de la population ( à peine 5% ne cesse de s'enrichir au détriment des 95% de la population qui s'enfoncera dans la misère et la précarité.

Ce n'est pas ma conception de la vie, et ce n'est pas dans ce genre de société que j'ai envie de vivre et de voir grandir mon fils. Avec la rage de celui qui n'a rien à perdre, c'est ce qui m'a décidé à franchir le pas. Il ne faut jamais renoncer à ces rêves, c'est des rêves des hommes que vienne le progrès ! Moi le mien, c'est de participer à transformer la société, pour un monde meilleur !!!







Travailler plus pour gagner plus, une escroquerie intellectuelle !

Travailler plus pour gagner plus, c'est non seulement une aberration du point de vue historique, puisque le sens de l'histoire est plutôt à la diminution du temps de travail, mais c'est surtout une escroquerie intellectuelle.Sarko, le moine-soldat du MEDEF, veut encrer dans les esprits qu'il faudrait travailler davantage pour gagner plus, or c'est une argument falacieux et parfaitement mensonger que de dire cela.

Les gens n'ont pas a travailler davantage pour gagner plus, c'est leur travail qui doit leur procurer les revenus suffisants pour trouver leur place dans la société et pouvoir consommer et ameliorer leur niveau de vie, Voilà, la vérité. Le progrés social, c'est au contraire de travailler moins longtemps grâce aux gains de productivité générés par les progrès technologiques.Nous ne devons pas remettre en question les 35h, mais au contraire aller vers les 32 h/semaine.

Nous ne devons pas reculer l'âge de depart à la retraite, mais garantir les 37,5 annuités de cotisations pour tous pour pouvoir beneficier d'une retraite à taux plein !
Il suffirait pour cela de redistribuer les richesses et de supprimer les plantureuses exonerations de charges patronales qui creusent le déficit de la Sécu ( 20 milliards par an )

Sarko cherche à nous faire avaler des couleuvres pour mieux faire passer pour une evidence la necessité de regressions sociales. Contre l'allongement du temps de travail, contre les franchises medicales et la medecine à 2 vitesses, contre les remises en cause du droit de grève, et les atteintes à la dignité humaine, contre toutes les regressions que cherche à imposer la droite, TOUS EN GREVE GENERALE RECONDUCTIBLE ! SOULEVONS-NOUS CONTRE L'ARBITRAIRE !

Ils devront se soumettre ou se démettre, sinon on leur fera rendre gorge.

lundi 1 octobre 2007

Olivier Besancenot chez Ardisson : debat avec Charles Beigbeder

Olivier Besancenot debat avec Charles Beigbeder , le PDG de Poweo dans "Tout le monde en parle" . Avec la pugnacité et la détermination qui le caractérise, il demonte un à un les arguments falacieux du patronat pour se défausser de ses responsabilités.